Les inéquations : cours de maths en 3ème en PDF.

Les inéquations du premier degré à une inconnue dans un cours de maths en 3ème où nous verrons la définition d’une inéquation ainsi que les règle de résolution des inéquations mais également, la représentation de l’ensemble solution sur une droite graduée et l’étude de problèmes amenant à une inéquation. I. Inéquations du premier degré à … Lire la suite

Sections planes de solides : cours de maths en 3ème en PDF.

 Les volumes de solides et les sections dans l’espace à travers un cours de maths en 3ème. Nous aborderons dans cette leçon différents rappels sur les aires de figures (rectangle, parallélogramme, trapèze) puis les formules de calculs du volume d’une pyramide, d’un cylindre de révolution ou encore, d’une boule. Puis, dans un second temps, nous effectuerons des … Lire la suite

Arithmétique et nombres premiers : cours de maths en 3ème en PDF.

Arithmétique et les nombres premiers dans un cours de maths en 3ème au cycle 4. Nous aborderons les notions de multiple et diviseur, les critères de divisibilités. Nous étudierons, également, les nombres premiers et le crible d’Erastostène puis la décomposition en facteurs premiers d’un nombre entier positif ainsi que les fractions irréductibles dans cette leçon en troisième.

I. La division euclidienne

1.Division euclidienne

Propriété :

On considère a et b deux nombres entiers positifs avec b non nul.

Effectuer la division euclidienne de a par b, c’est trouver le couple unique d’entiers positifs q et r

vérifiant :

a=b\times  \,q+r avec r<b.

Exemple :

Prenons a=187 et b=13.

On pose la division euclidienne pour obtenir q et r.

Division euclidienne

donc 187=13\times  \,14+5 avec 5<13.

2. Multiples et diviseurs

Définition :
On considère a et b deux entiers positifs avec b non nul.
Si r=0 alors l’égalité précédente devient a=b\times  \,q.
On dit alors que a est un multiple de b et que b est un diviseur de a
ou encore que b divise a.

Exemple:

Prenons a=135 et b=15.

On a 135=15\times  \,9+0=15\times  \,9.

Donc 135 est un multiple de 15 et 15 est un diviseur de 135.

De même 135 est un multiple de 9 et 9 est un diviseur de 135.

Remarques :

  • Un nombre entier a un nombre fini de diviseurs mais un nombre infini de multiples;
  • Un nombre entier supérieur à 1 admet toujours au moins deux diviseurs qui sont 1 et lui-même.

3. Critères de divisibilité

Propriété :
  • Un nombre entier est divisible par 2 si le chiffre de ses unités est 0,2,4,6 ou 8.Dans ce cas, on dit qu’il est pair;
  •  Un nombre entier est divisible par 3 si la somme de ses chiffres est un multiple de 3;
  •  Un nombre entier est divisible par 4 si le nombre constitué de ses deux derniers chiffres (dizaine et unité) est divisible par 4;
  •  Un nombre entier est divisible par 5 si le chiffre de ses unités est 0 ou 5;
  •  Un nombre entier est divisible par 9 si la somme de ses chiffres est un multiple de 9.

Exemple :

  •  915 n’est pas divisible par 2 car il ne se termine pas par 0,2,4,6 ou 8.
  • 915 est divisible par 3 car 9+1+5=15 et 15 est un multiple de 3. 915 n’est pas divisible par 4 car 15 n’est pas divisible par 4.D’ailleurs comme il n’est pas divisible par 2, il ne peut pas être divisible par 4.
  •  915 est divisible par 5 car il se termine par 5.
  •  915 n’est pas divisible par 9 car 9+1+5=15 et 15 n’est pas un multiple de 9.

II. Les nombres premiers

1.Définition

Définition :

Un nombre est dit premier, s’il admet exactement 2 diviseurs distincts (lui-même et l’unité). 1 n’est donc pas premier.

2. Le crible d’Eratosthène

n désigne sous le nom de crible d’Eratosthène (vers 276 av.J.-C – vers 194 av.J.-C), une méthode de recherche des nombres premiers plus petits qu’un entier naturel n donné.
Pour ceci, on écrit la liste de tous les nombres jusqu’à n.

  • On élimine 1.
  • Puis on fait de même avec 3.
  • On choisit alors le plus petit nombre non souligné et non éliminé ici 5, et on élimine tous ses multiples.
  • On réitère le procédé jusqu’à la partie entière de la racine de n.

Les nombres non éliminés sont les nombres premiers jusqu’à n.

Exemple :

crible-erastostene

Les nombres premiers inférieurs à 100 sont donc 2, 3, 5, 7, 11, 13, 17, 19, 23, 29, 31, 37, 41,
43, 47, 53, 59, 61, 67, 71, 73, 79, 83, 89, 97.
 

3. Décomposition en facteurs premiers

Propriété :

Tout nombre entier n supérieur à 1 peut s’écrire sous la forme d’un produit de nombres premiers.Quand on écrit la décomposition sous la forme n=p_1^{a1}\times  \,p_2^{a_2}\times  \,...\times  \,p_k^{a_k}

avec p_1<p_2<...<p_k des nombres premiers.

Cette écriture est unique et est appelée décomposition en facteurs premiers de l’entier n.

Exemple :

On veut décomposer l’entier 3 626 en produit de facteurs premiers.

2 est un diviseur de 3 626 donc 3 626 = 2×1 813.On essaie maintenant de décomposer 1 813.

7 est un diviseur de 1 813 donc 3 626=2x7x259.On essaie maintenant de décomposer 259.

7 est un diviseur de 259 donc 3 626=2x7x7x37.On essaie maintenant de décomposer 37.

37 est un nombre premier donc la décomposition en facteurs premiers de 3 626 est 3626=2\times  \,7^2\times  \,37.

4. Fractions irréductibles

Définition :
Une fraction est dite irréductible quand ce n’est plus possible de la simplifier donc lorsque le seul diviseur en commun du numérateur et du dénominateur est 1.

Exemple :

\frac{14}{21} n’est pas une fraction irréductible car \frac{14}{21}=\frac{14:7}{21:7}=\frac{2}{3}.Par contre \frac{2}{3} est une fraction irréductible.

Remarque :

Pour écrire une fraction sous la forme irréductible, on décompose son numérateur et son dénominateur en produit de facteurs premiers, et on simplifie.

Quand on ne peut plus simplifier, la fraction est irréductible.

Exemple :

\frac{168}{3626}=\frac{2^3\times  \,3\times  \,7\,}{2\times  \,7^2\times  \,37}=\frac{2\times  \,2\times  \,2\times  \,3\times  \,7}{2\times  \,7\times  \,7\times  \,37}=\frac{2\times  \,2\times  \,3}{7\times  \,37}=\frac{12}{259}

où \frac{12}{259} est une fraction irréductible car le seul diviseur commun à 12 et 259 est 1.

Vous avez assimilé le cours sur l’arithmétique en 3ème ?

Effectuez ce QCM sur l’arithmétique et la décomposition en facteurs premiers d’un entier afin d’évaluer vos acquis sur cette leçon de troisième.

Arithmétique et facteurs premiers

 


Un autre QCm sur le PGCD de deux nombres entiers.
PGCD de deux entiers

Un QCM sur le PGCD de deux entiers en troisième.


Un autre QCM à effectuer sur l’artithmétique
Arithmétique et PGCD

Un QCM sur Arithmétique et PGCD en troisième.

Fonctions affines : cours de maths en 3ème en PDF.

Les  fonctions affines dans un cours de maths en 3ème où nous aborderons la définition et le calcul d’image ou d’antécédent puis nous verrons la représentation graphique ou la courbe d’une fonction. Dans cette leçon en troisième, nous déterminerons l’expression algébrique d’une fonction affine connaissant deux points de sa courbe. Notion de coefficient directeur et … Lire la suite

Fonctions linéaires : cours de maths en 3ème en PDF.

Les fonctions linéaires dans un cours de maths en 3ème où nous verrons la notion d’image, d’antécédent, calcul numérique et graphique, tracé de la courbe d’une fonction linéaire connaissant les coordonnées d’un point appartenant à sa courbe. Dans cette leçon en troisième, nous déterminerons l’expression algébrique d’une fonction linéaire et nous verrons la notion de … Lire la suite

Les équations : cours de maths en 3ème en PDF.

Les équations  du premier degré à une inconnue dans un cours de maths en 3ème où nous verrons la définition d’une équation ainsi que les règle de résolution des  équations   mais également, l’étude de problèmes amenant à ce type de résolution. Dans cette leçon en troisième, nous aborderons également les équations-produit. I. Equations : 1. … Lire la suite

Calcul littéral et les identités remarquables : cours de maths en 3ème en PDF.

Le calcul littéral et les 3 identités remarquables du collège dans un cours de maths en 3ème où nous étudierons la factorisation d’expressions littérales et le développement d’expressions algébriques. Dans cette leçon en troisième, nous aborderons également, les programmes de calcul. I. Développer et réduire une expression. 0. Préambule: règle des signes. Afin de pouvoir … Lire la suite

Sections de solides : cours de maths en 3ème en PDF.

Les sections de solides dans l’espace dans un cours de maths en 3ème où nous aborderons la réduction et l’agrandissement de figures géométriques dans l’espace. Nous étudierons dans cette leçon en troisième, les sections de cônes, de pyramides, de cubes ou encore de boules. I. Section d’un prisme droit par un plan. Propriétés : La … Lire la suite

Homothéties : cours de maths en 3ème en PDF.

.Les homothéties dans un cours de maths en 3ème où nous aborderons la définition d’une homothétie de rapport k, de l’image d’un point ainsi que ses différentes propriétés (conservation de l’alignement, multiplication des longueurs et des aires).
Dans cette leçon en troisième, nous construirons à la règle est au compas l’image ou encore le centre d’une homothétie de rapport k non nul.

I. L’homothétie

1.Introduction

Définition
  • La figure F_2 est un agrandissement de rapport 3 de la figure F_1.
  • On dit que la figure F_2 est l’image de la figure F_1 par l’homothétie de centre O et de rapport 3.
  • La figure F_1 est une réduction de la figure F_2  de rapport \frac{1}{3}.
  • On dit que la figure F_1 est l’image de la figure F_2 par l’homothétie de centre O et de rapport \frac{1}{3}.

Homothétie et Bart Simpson

2. image d’un point

Définition

L’image d’un point M par l’homothétie de centre O et de rapport k positif est le point M’ tel que :

  • M’ appartient à la demi-droite [OM);
  • {\color{DarkRed}\,OM'=k\times  \,OM}

Exemples :

Construire l’image du point M par l’homothétie de rapport k = 2,5 puis k = 0,8.

Homothétie de rapport 2,5

Homthétie de rapport 0,8

Remarque :

Dans le cas où k=1, les images sont confondues avec les points de départs.

Dans le cas où k<0, par exemple k=-2,5, on construit l’image M_1 de M

par l’homothétie de centre O et de rapport 2 puis on construit le symétrique M’ de M_1 par rapport à O.

Homothétie de rapport négatif

3. Image d’un segment

Propriété :

On considère A,B et O trois points du plan et k un nombre positif.

Si les points A’ et B’ sont les images respectives des points A et B

par l’homothétie de centre O et de rapport k

alors :

\star\,\,A'B'=k\times  \,AB

\star\,\,(AB)//(A'B')

Démonstration :

Image d'un segment par une homothétie.
Par définition de l’homothétie de centre O et de rapport k, nous avons :

OA'=k\times  \,OA et OB'=k\times  \,OB donc \frac{OA'}{OA}=\frac{OB'}{OB}=k

Ainsi en utilisant la réciproque du théorème de Thalès, nous en déduisons

que les droites (AB) et (A’B’) sont parallèles.

Ensuite, nous pouvons appliquer la partie directe du théorème de Thalès.

On sait que : A\in(OA'),\,B\in\,(OB'),(AB)//(A'B')\,.

donc nous avons les égalités suivantes :

\frac{A'B'}{AB}=\frac{OA'}{OA}=\frac{OB'}{OB}=k ainsi {\color{DarkRed}\,A'B'=k\times  \,AB\,} .

4. Les propriétés des homothéties

Propriété :
L’homothétie conserve l’alignement, les milieux et la mesure des angles.
Propriété :

Dans une homothétie de rapport k positif :

  • les longueurs sont multipliées par k;
  • les aires sont multipliées par k².
Propriété :

On considère la figure F_2 qui est l’image de la figure F_1 par une homothétie de centre O et de rapport k.

  • Si k>1 alors F_2 est un agrandissement de F_1 par cette homothétie;
  • Si 0<k<1 alors F_2 est une réduction de F_1 par cette homothétie.

Exemple :

Le quadrilatère A’B’C’D’ est l’image du quadrilatère ABCD par l’homothétie de centre O et de rapport k=2,1.

Image d'un quadrilatère par une homothétie.

  • Les points A,B,K sont alignés donc leurs images respectives A’,B’,K’ sont alignées;
  • Le point J est le milieu de [BC] donc son image J’ est le milieu du segment [B’C’];
  • L’angle \widehat{A'D'C'} est l’image de l’angle \widehat{ADC}, ils ont donc la même mesure;
  • Les longueurs sont multipliées par 2,1 ainsi B'C'=2,1\times  \,BC;
  • Les aires sont multipliées par 2,1^2=4,41 ainsi Aire_{A'B'C'D'}=4,41\times  \,Aire_{ABCD}.

Probabilités : cours de maths en 3ème en PDF.

Les probabilités dans un cours de maths en 3ème où nous étudierons la définition d’une probabilité ainsi que la notion d’ensemble et d’expérience aléatoire. Nous verrons les différents événements impossible, contraires ou incompatibles. Dans cette leçon en troisième, nous tracerons des arbres de probabilités à une ou deux épreuves. I. Notion de probabilité 1.Issues et … Lire la suite

Statistiques : cours de maths en 3ème en PDF.

.Les statistiques dans un cours de maths en 3ème où nous aborderons la notion de population, de caractère qu’il soit quantitatif ou qualitatif puis, nous continuerons avec la notion de moyenne pondérée et de médiane ainsi que de l’utilisation du tableur. Dans cette leçon en troisième, nous représenterons des diagrammes en bâtons ou des histogrammes … Lire la suite

Trigonométrie dans le triangle rectangle : cours de maths en 3ème en PDF.

La trigonométrie dans le triangle rectangle dans un cours de maths en 3ème faisant intervenir le cosinus (cos), le sinus (sin) et la tangente (tan) d’un angle aigü ainsi que le calcul de la mesure d’un angle à l’aide de la calculatrice. Dans cette leçon en troisième, nous veillerons à mettre la calculatrice en mode … Lire la suite

Notion de fonction : cours de maths en 3ème en PDF.

Les généralités et la notion de fonction numérique dans un cours de maths en 3ème où nous aborderons la notion de fonction avec la définition de l’image et de l’antécédent ainsi que le tableau de valeurs et la courbe représentative d’une fonction dans cette leçon en troisième.

I. Notion de fonction : première approche.

1.Activité d’introduction :

On considère le rectangle MNOP, la longueur x, exprimée en cm, désigne un nombre compris entre 4 et 10.

rectangle

1. Calculer l’aire du rectangle pour x=4.
L’aire du rectangle est A_{MNOP}=(4-4)(10-4)=0\times  \,6=0\,cm^2.

On met en place un procédé mathématiques qui à tout nombre x associe l’aire du rectangle MNOP.

On considère l’aire du rectangle MNOP que l’on note f(x) .

Schéma d'une fonction

2. Exprimer f(x) à l’aide de la variable x.

f(x)=Aire_{MNOP}=Longueur\times  \,largeur=(10-x)(x-4)

f(x)=10x-40-x^2+4x

{\color{DarkRed}f(x)=-x^2+14x-40\,}

3. Calculer f(5) qui est l’image de 5 par la fonction f.

f(5)=-5^2+14\times  \,5-40=-25+70-40=5\,cm^2

4. Calculer l’image de 4 par la fonction f, c’est-à-dire f(4).

f(4)=-4^2+14\times  \,4-40=-16+56-40=0\,cm^2

5. Interpréter ce résultat.

Lorsque la longueur x vaut 4 cm, l’aire du rectangle MNOP vaut 0\,cm^2.

Remarque :

le rectangle MNOP est réduit au segment [MN].

6. compléter le tableau de valeurs suivant :

x 4 5 6 7,5 8,5 9
f(x) 0 5 8 8,75 6,75 5

7. Dans le tableau précédent, on lit f(6)=8.

6 étant un antécédent de 8 par la fonction f.

a. Donner un antécédent de 6,75.

Un antécédent de 6,75 par la fonction f est x = 8,5 cm.

b. Déterminer, d’après le tableau ci-dessus, deux  antécédents du nombre 5.

Deux antécédents de 5 par la fonction f sont x = 5 cm et x = 9 cm.

c. Pour quelles valeurs de x l’aire du rectangle MNOP vaut-elle 5 ?

D’après la question 3.b., l’aire du rectangle MNOP vaut 5 cm² lorsque x vaut 5 cm ou x vaut 9 cm.

II .Vocabulaire et notations sur la notion de fonction :

1. Définition d’une fonction :

Définition :
  • Une fonction f est un processus mathématiques qui à tout nombre x associe un unique nombre, noté f(x).
  • Le nombre f(x) est appelé l’image du nombre x par la fonction f.
  • Le nombre x est appelé l’antécédent du nombre f(x) par la fonction f.

Schématisation d'une fonction

2. Notations d’une fonction numérique :

Définition :

Il existe deux façons de noter une fonction :

– Soit f la fonction définie par f(x)= 3x+7 .

– ou f:x\,\mapsto  \,3x+7 se lit la fonction f qui à tout nombre x associe le nombre 3x+7.

Exemple :

Considérons le programme de calcul suivant :

– choisir un nombre x

– Multiplier le résultat par 2

– Ajouter 5

Soit la fonction f qui au nombre x choisi au départ associe le nombre f(x) obtenu à la fin du programme de calcul.

Nous obtenons la fonction f définie par f(x)= 2x+5 .

Schéma de la fonction f

Calculons l’image de  – 3 par cette fonction  f :

– 3 est donc un antécédent donc une valeur de x.

Remplaçons x par – 3 dans l’expression de f pour calculer cette image.

f(-3)=2\times  \,(-3)+5=-6+5=-1

donc l’image de – 3 par cette fonction f est – 1 et réciproquement, – 3 est un antécédent de – 1 par cette fonction f.

Calculons un antécédent de 7 par cette fonction f :

7 est donc une image, on cherche un antécédent de 7, c’est à dire que l’on cherche un nombre x tel que f(x)= 7.

Nous sommes amenés à résoudre l’équation suivante :

f(x)=7\\2x+5=7\\2x+5-5=7-5\\2x=2\\\frac{2x}{2}=\frac{2}{2}\\x=1

donc un antécédent de 7 par la fonction f est 1.

Nous pouvons le vérifier en calculant l’image de 1, on doit retrouver 7.

f(x)=2x+5

{\color{DarkRed}\,f(1)=2\times  \,1+5=2+5=7}

III. Courbe représentative d’une fonction :

1. Définition  de la courbe d’une fonction :

Définition :

Soit f une fonction telle que f:x\,\mapsto  \,f(x).

Soit a un nombre relatif et f(a) son image par la fonction f.

Dans un repère orthonormé, on considère les points M de coordonnées M (a;f(a)) .

L’ensemble C_f de ces points constitue la représentation graphique ( ou courbe représentative) de la fonction f dans ce repère.

Courbe représentative d'une fonction f

Exemple :

Reprenons l’activité du début du cours et la fonction f qui a la longueur x associe l’aire du rectangle MNOP.

Nous avions obtenu l’expression de la fonction f qui est  {\color{DarkRed}f(x)=-x^2+14x-40\,}.

2. Tableau de valeurs :

A l’aide d’un tableur, complétons le tableau de valeurs suivant afin de tracer la courbe représentative de cette fonction f.

Tableau de valeurs

Voici ce que donne la courbe de la fonction f :

Courbe de la fonction f

A l’aide du logiciel de géométrie dynamique GEOGEBRA, nous pouvons créer le rectangle MNOP et faire varier la valeur de x entre 4 et 10 et faire afficher dans une seconde fenêtre la courbe de la fonction f, voilà ce que cela donne :

Figure et courbe représentative de la fonction f construite avec le logiciel GEOGEBRA

 3. Déterminer graphiquement une image ou un antécédent

a. Déterminer une image à l’aide de la courbe de la fonction f

Déterminer l’image de 6 par la fonction f.

Déterminer l'image

L’image de 6 par la fonction f est 8 ce qui équivaut à écrire f(6)=8.

En pratique, cela signifie que lorsque x vaut 6 cm alors l’aire du rectangle MNOP est de 8 cm².

b. Déterminer un antécédent à l’aide de la courbe de la fonction f

Déterminer le(s) antécédent(s) de 5 par la fonction f.

Déterminer l'antécédent

Il existent deux antécédents de 5 par la fonction f qui sont 5 et 9 ce qui équivaut à écrire que f(5)=5 et que f(9)=5.

En pratique cela signifie que l’aire du rectangle vaut 5 cm² lorsque x vaut 5 cm ou lorsque x vaut 9 cm.

Mathovore

GRATUIT
VOIR