Exercice 1 :
Soit
la suite définie par

Démontrer par récurrence que :

soit la propriété de récurrence : 
Initialisation : P(0)
donc P(0) vraie.
Supposons qu’il existe
tel que P(n) soit vraie, Montrons P(n+1) reste vraie.

donc P(n+1) reste vraie


Exercice 2 :
Soit
la suite définie par

Démontrer par récurrence que :

soit la proprié:té de récurrence :
Initialisation : P(0)
donc P(0) vraie.
Supposons qu’il existe
tel que P(n) soit vraie, Montrons P(n+1) reste vraie.

donc P(n+1) reste vraie


Exercice 3 :
On pose :

a. Calculer 

b. Exprimer
en fonction de
.

c. Démontrer par récurrence que :

soit la proprié:té de récurrence :

Initialisation : P(1)
donc P(1) vraie.
Supposons qu’il existe
tel que P(n) soit vraie, Montrons P(n+1) reste vraie.
![S_{n+1}=S_n+(n+1)^2\Leftrightarrow S_{n+1}=\frac{n(n+1)(2n+1)}{6}+(n+1)^2 \\Leftrightarrow S_{n+1}=\frac{n(n+1)(2n+1)+6(n+1)^2}{6} \\Leftrightarrow S_{n+1}=\frac{(n+1)[n(2n+1)+6(n+1)]}{6}](https://mathovore.fr/latex-images/334ed399716926c4b1eebf9868e81e55.png)

donc P(n+1) reste vraie


Exercice 4 :
1. Le résultat est vrai pour n = 1 car :

Et on sait que
et
.
Supposons maintenant que le résultat soit vrai pour un certain entier naturel n. On a :
par la formule obtenue pour n=1
Donc, le résultat est bien vrai pour tout entier naturel n.
2. Quand k = n, on a :

3. L’hypothèse est vraie pour n = 1 car :

Supposons maintenant que le résultat soit vrai pour un certain entier naturel n. On a :
par la formule obtenue pour la question 1,
et donc :

Donc, le résultat est vrai pour tout entier naturel n.
Exercice 5 :
1. Soient a et x deux nombres tels que
et
.
On suppose par l’absurde que
.
Alors il existe deux entiers relatifs p et q avec
tels que
.
On peut réarranger cette équation pour obtenir
, qui est donc un nombre rationnel puisque p, q et a sont des nombres rationnels, ce qui contredit l’hypothèse que
.
Donc,
.
2. Soient a et x deux nombres tels que
et
.
On suppose par l’absurde que
.
Alors il existe deux entiers relatifs p et q avec
tels que
.
On peut réarranger cette équation pour obtenir
, qui est donc un nombre rationnel puisque p, q et a sont des nombres rationnels, ce qui contredit l’hypothèse que
.
Donc,
.
Exercice 6 :
Pour n = 0, on a :

et

Donc la formule est vraie pour n = 0.
Supposons maintenant que la formule soit vraie pour un certain entier naturel n quelconque. Nous allons démontrer qu’elle est vraie pour n+1. On a :

Par hypothèse de récurrence, on a :

Ainsi,

En factorisant par (1-x), on a :

Et donc :

Donc la formule est vraie pour tout entier naturel n.
Exercice 7 :
Pour n = 1, on a :

et

La formule est donc vraie pour n = 1.
Supposons maintenant que la formule soit vraie pour un certain entier naturel n quelconque. Nous allons démontrer qu’elle est vraie pour n+1. On a :

Par hypothèse de récurrence, on a :

Donc,

En factorisant par 4, on a :

En simplifiant, on obtient :

Donc la formule est vraie pour tout entier naturel n.
Exercice 8 :
Pour n = 0, on a :

Donc la formule est vraie pour n = 0.
Supposons maintenant que la formule soit vraie pour un certain entier naturel n quelconque. Nous allons démontrer qu’elle est vraie pour n+1.
On a :

Par hypothèse de récurrence, on a :

Donc,

En développant le membre de droite, on obtient :

Comme x est positif,
est positif ou nul. On peut donc écrire :

La formule est donc vraie pour tout entier naturel n.
Remarque : cette inégalité est appelée inégalité de Bernoulli.
Exercice 9 :
1. La contraposée de la proposition précédente est :
Si l’entier n est impair, alors
est divisible par 8.
2. Supposons que n soit impair, c’est-à-dire n = 2k+1 pour un certain entier naturel k.
Alors :

Donc
est divisible par 4.
Pour montrer qu’il est divisible par 8, il suffit de remarquer que
est pair pour tout entier k.
En effet, pour k pair, on a
pair et k pair donc
pair.
Pour k impair, on a
impair et k impair donc
pair.
Donc
est pair dans tous les cas et n^2-1 est divisible par 8.
Donc la contraposée est vraie.
3. On peut en déduire que si
n’est pas divisible par 8, alors n est pair.
En effet, si n était impair, alors d’après la contraposée,
serait divisible par 8, ce qui est contraire à l’hypothèse de départ.
Donc si
n’est pas divisible par 8, alors n est pair.
Exercice 10 :
1. Nous allons utiliser une démonstration par récurrence.
Vérifions la propriété pour n = 1 :

La propriété est vérifiée au rang 1.
Supposons maintenant que la propriété soit vraie pour un certain entier naturel k, c’est-à-dire :

Prouvons que la propriété est vraie pour k+1 :

Donc la propriété est vraie pour tout entier naturel n.
2. En utilisant la formule obtenue à la question 1, on peut calculer :

Donc A vaut 3025.
Multiples :
Pour tout entier n, on a :

Un produit de trois entiers consécutifs est toujours divisible par 3, car il contient un multiple de 3.
Par conséquent,
est toujours divisible par 3, et donc
est un multiple de 3 pour tout entier n.
Exercice 11 :
1. Nous allons utiliser la formule du binôme de Newton pour développer
:

On peut ordonner les termes en partant du terme de plus haut degré (
) et en descendant jusqu’au terme constant (1), ce qui donne :

2. Posons m = n+1. Alors on a :

Nous allons montrer que
est un multiple de 5 pour tout entier n.
Remarquons que si n est divisible par 5, alors
est clairement un multiple de 5 (car le dernier chiffre de
est 1).
Sinon, n n’est pas divisible par 5, donc son reste dans la division par 5 est 1, 2, 3 ou 4.
Nous allons distinguer ces 4 cas :
– Si n a pour reste 1 dans la division par 5, alors
a pour reste 1 dans la division par 5, et de même pour
,
et 10n.
Donc
a pour reste 0 dans la division par 5.
– Si n a pour reste 2 dans la division par 5, alors
a pour reste 1 dans la division par 5, et de même pour
,
et 10n.
Donc
a pour reste 0 dans la division par 5.
– Si n a pour reste 3 dans la division par 5, alors n^4 a pour reste 1 dans la division par 5, et de même pour 5n^3 et 10n.
On remarque que
a pour reste 0 dans la division par 5 car il se termine par 00, et que 4 a pour reste -1 dans la division par 5.
Donc
a pour reste 0 dans la division par 5.
– Si n a pour reste 4 dans la division par 5, alors
a pour reste 1 dans la division par 5, et de même pour
et 10n.
On remarque que
a pour reste 0 dans la division par 5 car il se termine par 00, et que 4 a pour reste -1 dans la division par 5.
Donc
a pour reste 0 dans la division par 5.
Dans tous les cas,
est un multiple de 5.
Donc
est divisible par 5 pour tout entier m, et donc
est un multiple de 5 pour tout entier n.
Exercice 12 :
Nous allons procéder par récurrence.
Vérifions la propriété pour n = 1 :


La propriété est vérifiée au rang 1.
Supposons maintenant que la propriété soit vraie pour un certain entier naturel k, c’est-à-dire :

Prouvons que la propriété est vraie pour k+1 :

Donc la propriété est vraie pour tout entier naturel n.